Quand le souffle du vent, dès l'aube du matin,
Frappe au carreau battant de l'étroite fenêtre
Et remplit le séjour de ton logis champêtre
Des bruits de la rivière et du clocher latin ;
Alors, ange vêtu de draps et de lumière
Le ciel semble arrêter le char léger du temps
Et le soleil, conquis par tes dix-huit printemps,
Caresse d'un rayon ta joue et ta paupière …
Et chaque jour, levé juste avant ton réveil
Je jette sur ta lèvre encore somnolente
Un regard éclairé d'une flamme insolente :
J'ai pu voler ton cœur aux rayons du soleil.
Frappe au carreau battant de l'étroite fenêtre
Et remplit le séjour de ton logis champêtre
Des bruits de la rivière et du clocher latin ;
Alors, ange vêtu de draps et de lumière
Le ciel semble arrêter le char léger du temps
Et le soleil, conquis par tes dix-huit printemps,
Caresse d'un rayon ta joue et ta paupière …
Et chaque jour, levé juste avant ton réveil
Je jette sur ta lèvre encore somnolente
Un regard éclairé d'une flamme insolente :
J'ai pu voler ton cœur aux rayons du soleil.
et je n'emploie pas ce qualificatif souvent !