Merci pour ton coup de cœur Paule, il me touche, devine où?.
Je ne sais pas les mettre moi, mais j’apprécie les tiens particulièrement et depuis longtemps tu le sais.
Ton parcours professionnel est exceptionnel et exemplaire!.
Bises du clochard céleste
Momo
Bonjour Momo,
J'avais oublié de te répondre, et pourtant ma vie sait, que je maraude le temps sans arrêt pour lire, écrire et peindre *sourire*
Je te remercie, pour ta sensibilité, c'est à mon tour d'être touchée oû tu sais, d'où en partie le choix du dormeur du val !
je pense que tu le sais déjà , mais si tu ne savais pas, ce serait mon petit cadeau du matin , parce que tu es de ce côté comme moi toujours à l'éveil *sourire*
Le sujet de ce texte semble être le sommeil, ce que paraît confirmer ce champ lexical : « dort », « étendu », « lit », « dort », « somme », « berce », « dort ». À cela, il faut ajouter le titre (« le dormeur ») et l’acrostiche (les premières lettres de chaque vers du dernier tercet constituent le mot « lit ») :
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Arthur RIMBAUD
1854 - 1891
Le dormeur du val
C'est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Merveilleuse journée
Je t'embrasse Enfant terrible de la Poésie
@ plus
Paule